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Pourquoi l’utilisation du papier par les grandes marques ne faiblit pas

Nous vivons à une époque où l’usage du numérique pour s’instruire, être informé, se cultiver ou se distraire fait partie intégrante de notre quotidien. A tel point qu’il est toutefois difficile de remettre en question certains usages du numérique profondément ancrés dans nos habitudes de consommation de contenus.

Le digital propulse en permanence une suite ininterrompue de flux et de contenus sur la toile, sur nos tablettes et smartphones, si bien qu’il devient difficile d’apprécier à juste titre la valeur et la portée d’une information.

Soyons réaliste : une information digitale en chasse une autre….

Paradoxalement, il se trouve que les grandes marques ou enseignes qui prônent à longueur de journée les vertus de la transformation digitale ou l’ubérisation progressive de l’économie n’ont jamais consommé autant de papier qu’aujourd’hui pour transmettre des messages.

Et pas n’importe lesquels.

 

Transformation digitale, ubérisation et papier font bon ménage

 

Le papier reste le support physique de prédilection des startups, “licornes” et autres géants du web.

Bon nombre de sociétés telles que Uber, AliExpress ou AirBnB continuent de transmettre l’essentiel de leur rapport d’activités, bilan annuel ou présentation de résultats d’exploitation sur papier afin de pérenniser sur le long terme la lecture et la réflexion à mener sur ces données sensibles.

Par ailleurs, une récente étude américaine a démontré que le temps moyen de lecture d’un magazine de mode propulsé au format numérique avait chuté de manière spectaculaire ces dernières années.

Il est aujourd’hui inférieur à 4 minutes.

Concernant le temps de lecture du même numéro du magazine au format papier, il est de 30mn en moyenne .

De quoi s’interroger fermement sur la pertinence du support de communication à adopter en fonction des messages à propulser.

Les grandes entreprises du digital et de la mode l’ont bien compris : le magazine continue de capturer l’essence même d’une marque pour stimuler les ventes. Les personnes qui le reçoivent pour le lire ont le sentiment de recevoir un présent, un cadeau.

Et un cadeau au premier abord et dans les premiers instants, cela ne se refuse pas. Surtout si l’on est face au donateur…

Le papier est un média à part entièrequi permet d’attirer toutes les intentions, déclenche les désirs et les regards sur un parcours d’achat.

Rappelons simplement que le magazine le plus distribué et le plus lu au monde n’est autre que le magazine papier IKEA.

livre et digital

Pourquoi le papier véhicule davantage d’émotions que le digital

Les “lecteurs-acteurs-consommateurs” de tous bords passent de plus en plus de temps à utiliser quotidiennement divers appareils numériques et de nombreuses applications digitales. Il en va de même au niveau des médias qui focalisent davantage leur attention et leurs investissements publicitaires sur ces mêmes plateformes.

Mais en y regardant de plus près, le papier, en tant que matière “physique”, n’a pas dit son dernier mot.

Une étude américaine récente met en relief l’émotion suscitée par cette matière noble qui a parfaitement su traverser le temps et les frontières.

Notre cerveau mis à contribution

 

Dans le domaine des neurosciences, de récentes recherches en neuromarketing ont montré que le contenu physiquement imprimé sur papier affecte davantage notre cerveau sur la perception et le décryptage d’un message publicitaire.

Des étudiants-chercheurs (de l’université de Temple aux USA ayant collaboré avec les services postaux américains) ont utilisé plusieurs méthodes et tests d’évaluation pour parvenir à leurs résultats. Mesures biométriques, suivi et déplacements de l’œil afin d’évaluer les réactions du lecteur-consommateur confronté à la lecture d’un message physique et digital.

À plusieurs reprises, les scientifiques ont également utilisé des questionnaires traditionnels pour recueillir des données de comparaison. L’ensemble des données ont été compilées pour évaluer l’impact à long terme des annonces sur les “lecteurs-consommateurs”.

 

L’impact du papier sur le numérique

 

Certains résultats de l’étude américaine en question sont éloquents et parlent d’eux-mêmes.

Voici ce que l’ont peut principalement retenir de cette étude :

  • une attention plus ciblée et plus longue du “lecteur-consommateur” sur les composants clés d’une annonce digitale.
  • un meilleur temps de réflexion et d’engagement sur la lecture d’une annonce physique (papier).
  • une meilleure réaction émotionnelle sur le support physique par rapport au support digital.
  • une plus grande désirabilité concernant l’attrait du contenu et du message publicitaire captés à partir du support physique.
  • une plus grande capacité de mémorisation de la source du message et du contenu de l’annonce à partir du support physique.

 

Contrairement aux idées reçues où il est de bon ton de focaliser notre attention sur le digital pour transmettre de nos jours un message, force est de constater que le papier a encore de beaux jours devant lui.

Nous continuons à découvrir des parchemins ancestraux, reflets de notre mémoire collective et de nos vies à travers les âges…

N’opposons jamais le digital au papier. Combinons avec justesse papier et numérique.

Ensemble, jouons la carte “omnicanal” de la complémentarité des supports pour une meilleure adéquation entre eux, captation, transmission et compréhension de l’information en direction de nos contacts.

Procurons-leur une émotion avant de leur transmettre l’information.

manufacture deux ponts

Une présentation vidéo des métiers de la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts

Lorsque l’on évoque le métier d’imprimeur à bâtons rompus, l’une des premières évocations qui vient à l’esprit des personnes est certainement l’impression d’un livre, d’une revue, d’un journal, d’un dépliant ou d’une carte de visite sur support papier.

L’image que nous avons de l’imprimeur…

 

Souvent mal compris, bonnement positionnée au bout de la chaîne graphique pour les uns, acteur essentiel et force de proposition majeure au niveau de la conception et de la production d’ouvrages pour les autres, l’image de l’imprimeur est parfois galvaudée, rehaussée ou rendue à son strict minimum.

Pourtant, en matière d’impression d’ouvrage, lorsqu’une Manufacture spécialisée en fabrication créative détient un savoir-faire d’exception depuis des générations et développe en parallèle une palette d’effets pour satisfaire chaque besoin du client, le regard que l’on peut porter sur elle peut littéralement changer.

Imaginer, concevoir, réaliser, imprimer, façonner…

Imaginer, concevoir, réaliser, imprimer, façonner… repousser les limites créatives en réunissant tous les acteurs et les métiers de la production graphique, devient possible.

A travers ses savoir-faire, ses compositions, ses réalisations d’ouvrages et ses talents humains, la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts vous offre un bouquet vidéos de ses principaux métiers de la chaîne graphique.

Retouche et chromie sur images, prépresse, impression offset traditionnelle, impression UV, impression numérique, sérigraphie, découpe et rainage, dos carré collé, couverturière, dorure sur tranche, papeterie ou innovation technique sur ouvrage…

Sélectionnez au choix, en haut à gauche de la “playlist” ci-dessous, l’un des métiers de la Manufacture d’Histoires Deux-Ponts à découvrir :

Installez-vous.
Vous êtes bien…

Bonne séance !

 

photograveur

Pourquoi confier la photogravure et la retouche d’images à un imprimeur ?

Spécialiste de l’image et de la photographie imprimée, le photograveur est pour beaucoup celui (ou celle) “qui retouche des photos”.

Le métier de photograveur retoucheur-chromiste consiste à travailler la chromie des images, la conformité des couleurs ainsi que la préparation des fichiers, nécessaires à la réalisation de la forme imprimante pour divers procédés d’impression (offset, héliogravure, flexographie…).

Pérenniser la photogravure dans le processus de production

 

Beaucoup d’imprimeurs ont vu l’arrivée de la micro-informatique comme une contrainte.

Certains n’ont pas forcément compris la nécessité de pérenniser en interne la photogravure dans leur processus de production d’imprimés. Pourtant, le métier de photograveur intègre un savoir-faire et une expertise unique.

Une connaissance parfaite du support d’impression

 

Le photograveur se doit d’appréhender la matière qui va le guider dans ses choix. Et cette matière, le plus souvent, c’est le papier. En amont, il doit mesurer le support choisi, être en contact avec lui et ne pas entrer en dissonance avec lui.

En d’autres termes, il doit avoir une parfaite connaissance des supports afin d’amener la bonne information aux images ou photos susceptibles d’être “retouchées”.

Donner la bonne information à l’image

 

Pour donner la bonne information à l’image qu’il traite et lui donner une identité, le photograveur doit connaître sa source et sa provenance (type de fichiers scan, sources numérique ou type d’appareil photos, condition de prises de vue…). Cette connaissance lui permet d’optimiser les différentes retouches qu’il opère sur les contenus sans les altérer, tout en respectant les dégradés, les nuances, les contrastes et saturations de l’image.

Tirer le meilleur parti de l’image

 

Au delà des processus de calibration des photos, des informations en trichromie ou quadrichromie (RVB, CMJN…) sur lesquelles il travaille, le photograveur engage sa fibre artistique et apporte une touche stylistique aux images en corrélation avec les besoins finaux du client.

Il finalise les fichiers afin de pouvoir les exporter et les confier aux services prépresse / CTP (Computer To Print) avant l’impression finale des documents.



Aujourd’hui, seules les imprimeries d’exception disposent des connaissances et des savoir-faire nécessaires en matière de photogravure afin d’éviter toute rupture sur l’ensemble de la chaîne graphique de production d’ouvrage et d’imprimés.

Au contact du papier en amont, intégré en interne dans la chaîne de production au cœur de l’imprimerie ou de la manufacture, le photograveur perçoit, identifie et mesure tous les travaux de retouche à accomplir.

Au contact du client, le “photograveur intégré” répond à ses exigences et met tout en oeuvre pour respecter ses doléances.

Il fait le nécessaire pour qu’il s’affranchisse des données techniques liées à son travail tout en étant force de proposition pour donner à l’image avant impression, l’identité qu’elle mérite.

vernis

Pelliculage et vernis en imprimerie d’exception : lequel choisir ?

Le pelliculage est un film plastique mat ou brillant, principalement employé pour protéger un document imprimé et prolonger sa durée de vie.

Le vernis est une finition qui peut être appliqué sur un produit imprimé. Il permet d’embellir et de protéger également le support d’impression et les encres apposées. Les vernis (d’impression, à l’eau, UV) sont une alternative au pelliculage ou en complément de ce dernier.

Ils améliorent l’aspect du document et le protège. Le vernis est traditionnellement une combinaison d’une huile siccative, une résine, et un diluant. Il en existe de différentes variations (mat, satiné ou brillant), afin de valoriser chaque imprimé.

Pelliculage… vernis sélectif, acrylique, sérigraphique… lesquels choisir ?

Les différentes types de vernis en imprimerie d’exception

 

Le vernis UV est un véritable vernis de protection donnant une valeur ajouté à vos impressions.

Cartes de visite, flyers, plaquettes, pochettes…

Le vernis UV rend les couleurs plus vives sur un document. Tout autant qu’un pelliculage brillant en étant moins coûteux. Nous pouvons l’appliquer sur une seule face, par exemple pour des cartes postales, des cartes de fidélité, ou sur chacune des faces de votre document.

 

 

Le vernis sélectif permet de faire ressortir certains éléments de vos visuels en provocant une surbrillance sur ces derniers.

Très utilisé dans l’édition de livre, il permet de mettre en valeur des images, des photos et de rendre vos documents commerciaux plus qualitatifs et plus percutants auprès de vos contacts, clients, fournisseurs ou collaborateurs. Associé à un pelliculage Mat, il fait davantage ressortir cet effet de surbrillance.

Par ailleurs, iI est fortement recommandé de passer par un professionnel pour préparer en amont vos fichiers informatiques pour l’impression de vernis sélectifs.

 

Le vernis acrylique : également appelé «vernis à l’eau», il est produit avec l’indice de réfraction le plus faible de toutes les finitions.

Il possède une grande transparence et permet de protéger le produit imprimé pour qu’il puisse résister au jaunissement du papier. Les vernis acryliques ont l’avantage de ne pas sentir trop fort et de sécher très rapidement. En général, ils ont une bonne résistance aux rayons UV.

 

Le vernis gras : également nommé «vernis à huile», ce dernier est composé de la standolie de lin et d’huile de bois associé avec d’autres gommes dilués avec de l’essence de térébenthine.

 

Le vernis «machine/offset» : ce vernis dit «machine» est le terme employé lorsque la finition est traitée directement en ligne sur la presse offset, en accord avec les encres appliquées.

 

Le vernis sérigraphique :  ce vernis très épais et de haute qualité, protège et embelli le support imprimé. Il donne une forte valeur ajoutée au produit en lui donnant un aspect très brillant ou satiné.

Le vernis sérigraphique est réalisé avec une encre épaisse sur les mêmes principes que l’impression en sérigraphie. Au touché, son épaisseur donne une sensation de relief au touché.

 

Pelliculage ou vernis sélectif ? Lequel choisir ?

 

 

Le pelliculage

Ce film plastique est déposé par une pelliculeuse.

Il permet de protéger efficacement vos documents tout en leur conférant une allure particulière plus luxueuse (de type mat, brillant, satiné…) à vos documents imprimés et des couleurs plus attrayantes, un rendu chic et sobre.

La finition avec pelliculage rigidifie qualitativement vos documents tout en rehaussant davantage sa durée de vie pour une résistance accrue du support.

Par contre, le temps de séchage du pelliculage est plus long, ce qui, dans certains cas, peut retarder le processus d’impression. Le pelliculage n’est efficace que sur du papier couché brillant et mat.

 

 

Le vernis sélectif

Le vernis sélectif est la touche “plus chic” de vos supports et offre une image résolument plus haut de gamme.

Cette finition capte davantage l’attention et la curiosité des personnes sur certaines zones du document tel que le nom de l’entreprise, le slogan et d’autres informations relatives à votre entreprises que l’on souhaite mettre en avant.

Le vernis sélectif permet de vous démarquer. Il est applicable sur tout type de papier. Par rapport au pelliculage, le temps de séchage du vernis sélectif et beaucoup plus rapide. A contrario, il est  toutefois moins résistant.

Il rehausse la qualité du produit. Sur certains dépliants, plaquettes et autres documents,  l’emploi de ce type de vernis peut “casser sur les plis”.

 

L’emploi d’un vernis ou d’un pelliculage ennoblie les communications imprimées.

Un excellent moyen d’attirer l’attention du destinataire sur la qualité du document transmis par l’émetteur. Un signe de distinction, doublé d’une communication à part entière, suscitant une émotion particulière et singulière.