Depuis des siècles, le papier entretient un lien très étroit avec la nature.
Il permet la transmission de la mémoire des femmes et des hommes, de la culture comme de toutes les organisations humaines et sociales. Et le monde de l’entreprise, des échanges professionnels de flux d’information ne déroge pas à la règle.
Il est toutefois pertinent de se poser la question de sa légitimité, de son impact et de son utilisation au niveau environnemental.
L’environnement au cœur des stratégies d’entreprise
Aujourd’hui, le papier est fabriqué à 90% à base de fibres de bois et plus particulièrement avec des fibres de cellulose. Il est en moyenne composé de 40% de fibres neuves et de 60% de fibres recyclées.
Il est donc tout à fait possible d’imprimer un ouvrage, un document tout en cherchant à protéger notre environnement.
De nos jours, de nombreuses directions d’entreprises ou d’organismes intègrent le développement durable dans leur stratégie de développement. Elles expriment une réelle volonté de transparence, de respect des normes et des procédés intrinsèques de fabrication.
De nombreux labels et certifications permettent d’éclairer, de détecter et de clarifier les engagements pris par les organisations professionnelles en matière environnemental : marque Imprim’Vert, normes ISO 14001 version 2015 ou 9001, PEFC, FSC…
… de multiples indicateurs qui témoignent aisément et en toute transparence de ces assurances et garanties prises par les directions.
Obtenir ces labels et certifications n’est pas une fin en soi et n’est pas chose facile.
Rendre les matériaux et leurs utilisations responsables
Il est plus que jamais nécessaire de communiquer sur le terrain afin de sensibiliser toutes les parties prenantes : contacts professionnels, clients, fournisseurs et collaborateurs sur les actions à engager en matière de développement durable autour du papier.
A commencer par l’utilisation de papier en provenance de papetiers qui exploitent les forêts gérées durablement.
Et tout un ensemble de comportement qu’il est tout à fait possible de suivre ou d’adopter au sein des organisations :
- l’appropriation du papier recyclé.
- l’impression au quotidien de documents recto/verso et en noir et blanc.
- la consommation d’encres végétales ou la réutilisation de feuilles de brouillon.
- l’utilisation de la fonction “réduction” au cœur des paramètres d’impression.
- la suppression d’images jointes à des textes à imprimer, telles que des publicités latérales sur document.
- l’impression en mode “brouillon” qui permet de réduire la quantité d’encre sur papier.
- une vigilance accrue sur le relevé de niveau d’encre des cartouches d’impression qui nous incitent parfois à les changer… plus tôt que prévu.
Depuis quelques années, le monde de l’impression professionnelle évolue : elle tend à transformer ses barrières environnementales intrinsèques en instruments de développement économique.
Parfois méconnu, parfois ignoré du grand public et même de certains professionnels, nombreuses sont les entreprises qui intègrent dans leur équipe un “Manager qualité, sécurité et environnement” à temps plein pour gérer les questions de management environnemental et de développement durable au sein des structures et des ateliers de production responsables.
Un imprimeur d’exception qui dispose d’une offre globale, maîtrise la totalité de la chaîne graphique, assure un suivi qualitatif et une traçabilité hors pair du dossier du client sait s’entourer de partenaires et d’experts pour l’accompagner dans la mise en place d’actions environnementales indispensables pour son développement.
Merci pour cet article ! La question posée est excellente. Le livre n’a pas disparu et tient le coup face à la toile. Si en plus il est possible de respecter l’environnement en profitant des livres, le plaisir est décuplé. Il faut être attentif aux choix et aux normes de chaque imprimeur.