L’industrie forestière, du papier et de l’imprimé est parmi la plus durable qui soit.»
Source : Perspectives du PDG 2008, PriceWaterhouseCooper
Imprimerie et papier : les clichés tenaces
Avec l’arrivée des nouvelles technologies de l’information, le papier s’est vu relayer au rang de “pollueur”.
Les imprimeries n’en ont pas moins souffert, se voyant préférer la communication digitale à celle de l’imprimé. Cette inversion des tendances a été dévastatrice pour l’image du papier. Et pourtant, la grande majorité des allégations faites sur celui-ci restent totalement infondées.
“Le papier en imprimerie : fléau environnemental”
Faux !
Bien au contraire, le papier est l’un des rares produits durables.
Rien n’est plus naturel que le papier : produit à partir de jeunes arbres et fabriqué à partir du bois, le papier, même après ses moultes transformations, continue d’absorber le CO² présent dans l’atmosphère et nous permet de respirer.
L’industrie papetière a mis en place un certain nombre de certifications reconnues pour assurer que le papier utilisé en imprimerie provient d’une ressource forestière durable. Malheureusement, le nombre de forêts certifiées dans le monde reste trop faible ; toutefois, il est plus élevé en Europe que par ailleurs.
«Entre 1990 et 2010, 870 millions de tonnes de CO2 ont été captés par les forêts européennes ; l’équivalent d’à peu près 10% des émissions de gaz à effet de serre.»
MCPFE, L’Etat des Forêts Européennes, 2011
“Seul le papier recyclé devrait être utilisé en imprimerie”
La réponse est non !
L’utilisation de papier fabriqué à partir de fibres vierges (entendre “non recyclées”), issues de forêts gérées de manière responsable est nécessaire afin de réaliser le “cycle du papier”.
Sans fibres neuves, il est impossible de répéter le cycle du papier.
En effet les fibres recyclées se détériorent après plusieurs utilisations, dégradant également la qualité, et ne permet plus de répondre aux attentes au bout d’un certain temps. Il est alors nécessaire de réinjecter des fibres neuves, et permet ainsi de régénérer les forêts en utilisant de nouvelles fibres.
Un papier ne prime par sur l’autre.
Il s’agit simplement de voir avec son imprimerie quel papier serait le plus avantageux économiquement et environnementalement en fonction de sa position géographique.