Ce procédé d’impression classique dérive de l’impression à base de blocs de bois directement issue du Moyen-Age et de la première presse de Gutenberg. En imprimerie, cette technique repose sur la différence de niveaux entre les zones imprimables et les zones non-imprimables de la forme imprimante, comme pour les tampons. Les presses typographiques d’aujourd’hui fonctionnent toujours selon le même principe que la toute première presse.
L’imprimerie et la technique d’impression typographique
Cette technique fonctionne selon le même principe que le tampon avec une forme d’impression inversée. La forme imprimante est encrée et elle transfère l’encre directement par une pression sur le papier. On distingue trois types de typographies basés sur leurs spécificités techniques en imprimerie :
- Le 1er typoe est le platine qui fonctionne avec une forme imprimante plate qui vient se presser sur une surface d’impression à plat.
- Le 2e type est appelé “presse à cylindre”. Une forme imprimante plate imprime en exerçant une pression contre une cylindre
- Le 3e type est la rotative typo. La forme imprimante est centrée sur un cylindre et imprime contre un cylindre d’impression
Les deux derniers ne sont plus guère utilisées aujourd’hui.
Blocs d’impression et caractères
Les formes imprimantes en typographie peuvent être composées soit d’un jeu de caractères mobiles, soit de blocs d’impression, soit des deux. De nos jours, environ 60% des presses typographiques utilisent des jeux de caractères et de 40% des blocs d’impression, qui sont principalement employés pour la représentation de logos.
Pour la mise en page des textes, on place chaque caractère mobile les uns près des autres, créant la forme imprimante. On peut aussi compléter le jeu de caractères avec des blocs d’impression. Ces derniers sont produites à partir d’un film et d’un matériau qui constitue’ra la base du bloc. Cette base se compose d’une épaisseur de 2 mm de magnésium couverte d’une couche photosensible. Le film est placé sur la couche photosensible et l’ensemble est insolé. Le bloc est lavé afin que les zones qui n’ont pas été durcies soient évacuées. Il restera une différence de hauteur de 0,8 mm entre les zones imprimables et non imprimables.
Encre et typographie en imprimerie
L’encre pour l’impression typographique est du même type que l’encre offset. Grasse, elle est constituée de pigments et d’un liant. On utilise au choix de l’encre noire offset ou typographique, même si cette dernière a des caractéristiques propres. L’encre typo n’a pas être attirée par les surfaces imprimables de la même façon que les encres offset sur plaque. Elle est plus fluide, moins collante et ne nécessite donc pas une tension de surface équivalente. L’encre typographique sèche de la même manière que l’encre offset, en deux étapes. Lors de la première étape, l’huile de l’encre est absorbée par le papier et l’encre se transforme en gel. Lors de la seconde étape, l’oxygène de l’air ambiant oxyde l’encre.
Papier utilisé en typographie d’imprimerie
La plupart des papiers courants peuvent être utilisés. Les caractéristiques considérées comme importantes sont en fait légèrement contradictoires. En premier lieu, il faut un papier le plus régulier possible afin que l’encre soit bien couvrante. Un papier brillant est préférable. Toutefois, il faut également que le papier soit compressible, un peu comme un blanchet, et qu’il se laisse un peu enfoncer pour que l’encre adhère. Malheureusement, les papiers à la finition brillante sont généralement plus raides. Le papier n’a pas besoin d’être aussi résistant à la traction que celui pour offset. La presse typographique autorise l’emploi d’un large panel d’épaisseurs de papier. Vous pouvez imprimer de nombreuses variétés différentes, des plus fines jusqu’à des épaisseurs de 0,5 mm.
Crédit photo : jpgraveur.com
elle est belle ma presse hein ?
Avec un lien vers mon site, ça serait … comment dire ? élégant !