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La communication imprimée est-elle réellement plus polluante que la communication digitale ?

Communication imprimée

Aujourd’hui, la part du digital prend des proportions phénoménale dans nos échanges au quotidien, au cœur de nos flux d’activités et de communication. Nombreux sont les “digital addict” qui s’interrogent sur une prolongation mesurée de l’usage du papier dans nos environnements de travail.

En y regardant de plus près, il s’avère que la communication imprimée… n’est peut-être pas plus polluante que la communication numérique.

 

Deux supports de communication et des cycles de vie différents

 

Le cycle de vie d’un imprimé comporte de nombreuses étapes distinctes. De la conception en passant par le prépresse. En passant par l’ensemble des étapes liées à l’impression, la distribution, la diffusion du support jusqu’à son recyclage ou sa fin de vie.

Le cycle de vie d’un ordinateur de bureau, d’une tablette ou d’un smartphone intègre de nombreuses matières premières, telles que le verre, des matériaux synthétiques, du cuivre, de l’aluminium et  du nickel. Des  minerais rares utilisés notamment dans les batteries des supports digitaux nomades.

Le rapport à l’environnement des cycles diffèrent.

Si un document papier est impactant par ses encres et son impression, le support digital peut l’être tout autant.

 

Ce qu’il faut savoir au niveau de la communication digitale…

 

Le constat est sans appel.
L’usage des médias électroniques à un impact de plus en plus nuisible sur l’environnement.

  • L’affichage d’une page sur un écran pendant 3mn consomme plus d’énergie que la production d’une version imprimée.
  • Une personne consomme en moyenne 212 Kg de papier par an, soit 500 Kw/h de consommation d’énergie tandis qu’un ordinateur de bureau consomme en moyenne 800 Kw/h sur la même période.
  • L’envoi de 20 courriels par jour pendant une année émet autant de C02 qu’un parcours de 1000km en voiture.
  • L’usage de l’Internet et des nouvelles technologies représentent près de 10% de la consommation annuelle d’énergie électrique dans le monde.
  • La fabrication d’un livre requiert environ 1,5kg en “équivalence carbone” … contre 140 kg pour une tablette tactile !


et ce qu’il faut appréhender au niveau de la communication imprimée.

 

  • Le papier est l’un des rares produits réellement durables.
  • La production de papier ne figure pas parmi les causes majeures de la déforestation dans le monde.
  • Plus de 99% du bois pour la production de papier en Europe provient des forêts gérées durablement.
  • Et contrairement au idées reçues… 95% de la déforestation de la forêt amazonienne est principalement due à l’élevage et à la culture des graines de soja. La coupe illégale du bois représente moins de 1%.


Mettre le curseur au bon niveau

 

Vous l’aurez compris.

Le papier n’est absolument pas support le plus impactant et le plus polluant sur l’environnement.

Il nous invite à une lecture plus douce, plus profonde et plus mesurée de l’information. Avec en prime, la possibilité de le toucher, de le sentir…

…bref, à plus d’émotions que les supports de lecture digitaux nomades ou sédentaires.

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