Pour pallier la déception de leurs clients les grandes imprimeries ont décidé d’appliquer la norme 12647 et de l’intégrer dans leur processus de fabrication. Mais malgré cette norme, les grandes imprimeries rencontrent toujours autant de risques lors de la conception de l’imprimé, comment cela est-il possible ?
La boite noire, deux faces : une visible et une cachée
Essayons de découvrir ensemble ce qui se cache réellement entre votre vision et le rendu final en ouvrant ensemble la boite noire. La boite noire se découpe en deux parties, la partie visible et la partie cachée.
La responsabilité des grandes imprimeries
D’un côté, on a votre vision qui est la partie visible, ce qui représente un fichier transmis à l’imprimeur qui lui-même vous remettra un BAT à signer puis, vous avez votre rendu final tout droit sorti de la boite noire. Si à ce moment-là vous êtes satisfait du rendu, vous ne vous souciez pas du processus de fabrication, ce qui est légitime car votre satisfaction est l’objectif premier des grandes imprimeries. Mais si vous n’êtes pas satisfait, vous allez reporter à 90% la responsabilité sur l’imprimeur. Ce que vous ne savez pas, c’est que les fichiers reçus dans les grandes imprimeries sont à 90% des fichiers à risques, c’est-à-dire qui ne sont pas conformes à la norme.
Ce qui amène aux grandes imprimeries seulement 10% de contrôle sur les fichiers alors qu’elles sont responsables à 90% des erreurs.
Les risques que rencontrent les grandes imprimeries
Si nous regardons la face cachée de la boite noire, nous y retrouvons les métiers de l’imprimerie qui sont variés et nombreux. Pour une réalisation selon votre vision, chaque métier doit travailler ensemble ; ici, on parle d’un travail entre le concepteur et le fabriquant. Chaque métier demande de la précision, un savoir-faire et une cohérence entre l’amont et l’aval de la chaîne. Chaque étape doit respecter les normes, et ceci n’est pas juste de la conversion de couleurs. Pour que celles-ci ressortent imprimées avec la luminosité et l’éclat souhaité, chaque métier doit régler, vérifier, regarder et comparer pour avoir la bonne couleur, identique à celle sur le BAT.
Le risque, c’est que le BAT ne soit pas conforme à votre vision, car si le fichier transmis à la base n’a pas été traité selon vos besoins, et converti selon la norme, alors c’est tout le processus de fabrication qui se retrouve altéré. Et vu que 90% des fichiers remis aux grandes imprimeries peuvent être classés “à risque”, on peut considérer que le grand risque vient du début de la chaîne graphique et non de l’aval, qui sont ici les imprimeurs.
Pour vous aider à comprendre comment les fichiers de base peuvent être à risque, nous traiterons des 4 grandes erreurs à ne pas commettre dans les semaines à venir.
Pour connaitre la 1ère grande erreur: lire l’article