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Le 1er grand processus : la normalisation

grandes imprimeries

Au travers des 4 précédents articles, il était important de comprendre ce qui se passe dans la “boite noire” tant au sein des grandes imprimeries qu’auprès du client afin de maîtriser la réalisation. Suite à l’exposition des 4 problématiques que peuvent rencontrer les grandes imprimeries face aux documents de leurs clients, il est maintenant temps de proposer des solutions. Vous vous demandez sûrement si les grandes imprimeries ont des solutions à tous ces risques présentés ? La réponse est oui, il en existe même 3. Arrêtons-nous sur le premier : le processus de normalisation.

Le 1er grand processus : la normalisation du document, qu’est-ce que c’est ?

Voici le 1er processus proposé pour répondre au problème de conversion sur une réalisation standard : processus de normalisation. Avec ce dernier, il s’agit d’appliquer la norme de façon basique et simple, sur un document qui ne demande que des retouches peu complexes et une adaptation à la norme rapide.

En somme, lorsque le document à imprimer est envoyé aux grandes imprimeries, le premier travail va consister à déterminer si le document nécessite des retouches, des modifications et une adaptation à la norme. Si oui, à quel niveau de changement les grandes imprimeries auront-elles à faire ? Lorsque le document nécessite des changements, mais que celui-ci rentre dans le cadre d’une impression standard ou aussi appelée “dans la norme” (papier “standard”, encres et lumière “standard”), c’est le processus de normalisation qui s’applique. Le document va nécessiter une conversion vers la norme, pour que son impression rende au mieux.

Car si le processus de normalisation n’était pas appliqué sur un tel document, alors le rendu serait plus fade et terne au niveau des couleurs et des images, et nous en revenons à notre point crucial : la déception client.

Comment s’applique le processus de normalisation en grandes imprimeries ?

Process 1 normalisation - grandes imprimeries - imprimerie-exception.com

Commençons par regarder le schéma ci-contre de plus près. Donc tout d’abord dans ce processus nous recevons un fichier in design/Photoshop/Illustrator de notre client, celui-ci peut avoir été réalisé sur différents logiciels ou avec différentes normes, comme par exemple si le fichier nous vient des États-Unis, chaque pays a ses propres normes et tables de conversion avec des différents flux de conversion (voir notre article sur le sujet). Les grandes imprimeries vont faire elles-mêmes les conversions nécessaires afin de convertir le flux RVB en un flux CMJN. Principalement les imprimeurs achètent leurs tables de conversion CMJN donc à partir de cette instant là ils ne peuvent déjà pas la changer en fonction de la provenance du fichier. Ensuite les imprimeurs convertissent en interne (via le service prépresse) le fichier en un PDF conforme qui sera alors revalidé par le client afin de sécuriser le processus dès le départ. Puis une épreuve certifiée sera réalisé dans le cadre de la même norme. Ce processus est réalisé dans le respect de la norme selon un standard qui, ici (c’est à dire dans le cadre du processus de normalisation) prend en compte :

  • Un papier standard
  • Des encres standard
  • Et une moyenne des presses mondiales

Comment savoir que le processus de normalisation doit être appliqué ?

A réception du document client, comment savoir si le document doit être retouché pour être conforme à la norme 12 647, et rendre à l’impression comme l’idée qu’on s’en était faite ? Voici tout l’art des grandes imprimeries et de leur service prépresse. Les techniques employées par ce service et le traitement des fichiers à réception permettent de savoir quel processus appliqué. Mais comme expliqué précédemment, c’est également une question de communication entre les grandes imprimeries et leurs clients : échanger sur le projet, les exigences et volontés, le papier souhaité, les encres, le rendu…

En échangeant avec le client, les grandes imprimeries peuvent tout de suite savoir si le rendu final correspondra à l’épreuve réalisée car elles auront les informations nécessaires leur permettant de savoir que le projet rentrera dans la norme. Si les grandes imprimeries n’ont pas assez d’informations, alors elles traiteront le document en processus de normalisation, et repartiront sur un autre processus si le rendu n’est pas le bon.

Quelle est la spécificité du processus de normalisation dans les grandes imprimeries ?

Le processus de normalisation est l’un des processus les plus appliqués dans le cadre de la norme 12 647 par le service prépresse des grandes imprimeries ; il permet de normer un document dit “standard” (sans spécificités particulières au niveau de l’encre, du papier, …)  de manière rapide et efficace. Son schéma d’application est simple, mais toujours maîtrisé car il impose une revérification auprès du client, gage de confiance et de qualité. Le processus de normalisation est un “pare-feu” face aux grandes erreurs car il permet de les détecter rapidement, de réagir en fonction et de transformer un document dans des délais courts avant envoi en impression en grandes imprimeries.

Chacun des trois processus est alors adapté à une situation particulière, et tendent toutes les trois au même objectif : permettre l’impression d’un document avec un rendu au plus proche de l’idée première du client.

Pour découvrir le 2nd grand processus ( processus “hors norme”), lire l’article ici  

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