Après avoir relevé les différents types de papier “standard’ dans un précédent article, voici une autre présentation des types de papier “non standard” qu’il est possible d’utiliser dans le cadre du lancement d’une campagne de communication imprimée exigeante, conforme aux attentes.

Comment choisir un papier “inédit” pour ses documents, impressions et ouvrages d’exception ? Voici un petit tour d’horizon des options qui s’offrent à vous en la matière.

Les types de papier “inedit” un peu moins connus en imprimerie d’exception

 

Le papier autocopiant

Ce papier fin a la même utilité que du papier carbone.

Le papier autocopiant est le plus utilisé pour la création de liasses ou différents carnets de facture, bons de commande, factures…

Ponctuellement, le papier autocopiant peut être utilisé en impression numérique.

Les papiers de création

Les papiers de création sont une variété de papier à textures, matières et effets différents qui permettent de personnaliser les envois. Ils ajoutent aux documents la dimension d’un touché personnalisé et renforce l’identité de la marque.

Ce sont par exemple les papiers vélins, les papiers vergé, les papiers toilés, les papiers métallisés, les papiers translucides, les papiers qui imitent les matières (cuir, écaille, velours, …), les papiers au toucher « effet mouillé » (qui peuvent être manipulés sans faire de bruit)…

Papiers rigides : Bristol et Kraft

Ces papiers ont un grammage plus important et sont donc plus résistants.

– le papier Bristol, qui n’existe qu’à partir de 180g, dispose d’un toucher unique, et est donc utilisé pour imprimer carte de visite, faire-part…

– le papier Kraft, très résistant, est employé pour réaliser un emballage, à cause de son côté “industriel”.

Le papier bible

Le papier bible est un papier de grande qualité, très fin, solide et résistant dans le temps. Il est généralement utilisé pour l´impression d´ouvrages à pagination importante.

Le papier ignifugé

Pour des raisons de sécurité, la législation française impose d’utiliser des papiers et des supports ignifugés classés M1 (catégorie non-inflammables) à l’intérieur de locaux et dégagements de plus de 50 m².

Dans le cadre de manifestations temporaires, les matériaux utilisés doivent être classés M2 (catégorie difficilement inflammables). Une donnée à prendre en compte lors d’impression de “kakémonos” ou autre bâche publicitaire d’intérieur.

Les papiers électrosensibles et papiers thermiques

Ces papiers permettent à l’imprimante d’agir sans frappe.

Les papiers électrosensibles (ex. : ticket d’horodateur) sont impressionnés par de petites étincelles qui transpercent la couche métallique de surface.

Pour le papier thermique, des micro résistances électriques transmettent la chaleur à la surface du papier y faisant éclater des poches de poudre colorée incluses dans sa couche superficielle, qui dessinent les caractères par auto-révélation.

Les autres types de papier

– le papier REH : Le REH est un papier anti-humidité, souvent employé pour la fabrication des étiquettes de produits humides, pour sa grande résistance à l’eau et l’humidité.

– le papier fluorescent : comme son nom l’indique, le papier fluorescent attire l’œil en raison de sa couleur (fluorescente !) et sera donc plutôt employé pour des supports publicitaires.

 

Il existe d’autres types de papier “plus standards”, moins particulier répondant à un degré d’exigence inférieure en matière d’impression.

Il s’agit de papiers “communs” que nous présenterons dans un autre article accessible en lecture.